Et voilà. Vendredi 1er, un peu avant minuit, à la suite d’un dernier webinaire diffusé depuis la Californie, mais animé depuis la France (Perrine de Coëtlogon aux commandes), les lumières se sont éteintes.
Quelques chiffres non consolidés : 500 inscrits de 54 nationalités différentes. 23 webinaires et 21 activités asynchrones. En comptant tous les enregistrements (y compris les webinaires des sponsors dont les UNTs), sans doute plus de 100 heures d’enregistrements. Qui seront accessibles à tous très bientôt.
Je retiens -à chaud- plusieurs choses :
- la montée en puissance, en grande partie à cause de COVID, de la question des ressources éducatives libres. Pas seulement pour l’éducation : ça dépasse très vite cette question. On a vu par exemple le modèle des OERs utilisé pour gérer la pandémie et permettre l’accessibilité à l’information des populations indigènes au Mexique.
- la globalisation : on est très loin d’un modèle “3 pays parlent au reste de la planète”. Les exposés venaient de pays les plus variés ! Et dans de nombreux cas les barrières ne sont pas du tout les mêmes entre le nord et le sud : nous pouvons être plus riches, mais cette richesse est parfois un frein, ceux détenant la richesse faisant beaucoup -souvent très efficacement- pour éviter l’ouverture. Je pense que nous avons beaucoup à apprendre du sud.
- le multilinguisme. Les deux webinaires en langue française ont été un succès. Mais cela a aussi été le cas pour la langue arabe, l’espagnol. Il est encore difficile de bien comprendre ce qui se joue, mais deux choses transparaissaient clairement :
- Tous les présentateurs ont exprimé leur satisfaction à s’exprimer dans leur langue, ou du moins dans une langue dans laquelle ils avaient plus l’habitude de travailler.
- Si les mêmes thèmes étaient abordés dans les différentes langues, ils ne l’étaient pas du tout de la même manière. À titre d’exemple, la question de la qualité des RELs n’était ni discutée, ni traitée en pratique de la même façon dans les différents pays. Les raisons mêmes qui poussent à l’éducation ouverte sont également liées à la langue et à la culture. On peut bien entendu regretter que ces différences ne s’expriment pas dans un cénacle commun, mais d’expérience, dans ce cas, la nation dominante et la langue majoritaire impose alors son point de vue.
- des groupes qui montent dans la communauté au niveau international : les bibliothèques et les bibliothécaires. Là aussi, un enjeu particulier en français avec une jolie présentation de l’ADBU dans un des webinaires francophones.
Nantes était présent dans les webinaires : les notes prises par Corentin, Andréane et Mélanie doivent nous permettre d’élaborer une synthèse plus aboutie que celle-ci. À suivre
Allez. Reposons-nous quelques jours avant d’attaquer le défi de l’organisation d’Open Education Global 2022.
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