UNOE est le réseau Unitwin en Éducation Ouverte. Son rôle est de s’intéresser à ces sujets globalement. Agréé par l’UNESCO, il regroupe 16 partenaires de différents pays : Canada, Uruguay, Brésil, Afrique du Sud, Nouvelle-Zélande, Liban, Slovénie, Maroc, Tunisie, Mexique, Espagne, Allemagne et France.
L’inauguration
L’événement se déroulera exclusivement en ligne. Pendant deux heures, nous entendrons : la feuille de route du réseau être énoncée par Carine Bernault, Présidente de Nantes Université, Sobhi Tawil et Taoufik Jellassi de l’UNESCO ; une présentation invitée par François Taddei ; une table ronde avec Glenda Cox et Mpine Makoe d’Afrique du Sud, Lilia Cheniti de Tunisie et Tel Amiel du Brésil.
Le programme
- Inauguration du réseau UNOE sous l’égide de Nantes Université et de l’UNESCO.
- Conférence invitée de Mr François Taddei, Président du Learning Planet Institute (LPI) et titulaire de la Chaire UNESCO “Sciences de l’apprendre” :
“Il faut réimaginer les universités pour un avenir durable : favorisons l’éducation ouverte et la responsabilité collective”. - Table ronde autour des 4 thèmes du réseau UNOE : Travail vers les communautés, Recherche, Éducation, Logiciel.
Un programme plus complet avec la présentation des intervenant·es peut être téléchargé ici.
Comment s’inscrire et participer ?
L’inauguration aura lieu exclusivement en ligne, le 26 juin 2024, de 15h à 17h (CEST).
Voici le lien pour s’inscrire et suivre l’événement :
https://tinyurl.com/UNOE-launch
En anglais cependant
L’inauguration aura lieu en anglais. Il sera possible d’obtenir les sous-titres en anglais. Ce choix est douloureux parce que les un·es et les autres pensons que l’éducation ouverte doit être multilingue. C’est bien pour cela que nous avons, à la Chaire, promu et publié ces derniers mois notre manuel ouvert sur l’IA pour les enseignants en 5 langues, et lancé un nouveau blog multilingue sur l’éducation ouverte au sein de l’alliance EUniWell.
Mais cette fois-ci, nous n’avions ni les moyens techniques ni les moyens financiers autres que de pouvoir faire une seule langue. Et ce sera l’anglais.
Pourquoi “global” ?
La question se pose-t-elle ? Alors qu’en France, les enjeux se centrent sur le pays lui-même et des personnes laissent penser que c’est à cette échelle que l’on résoudra les grandes questions de notre temps, voire que la solution serait de se couper du reste du monde et de dresser des murs (qui, sans avoir l’apparence physique de ceux construits entre le Mexique et les États-Unis, auraient toute la saveur de l’exclusion), les solutions ne sont-elles pas à chercher ailleurs, et en particulier en favorisant les échanges ?
Nous savons que les grands enjeux de notre temps, ceux qui concernent en particulier l’écologie, le développement technologique non contrôlé ou la pauvreté, ne trouveront de solution qu’à l’échelle de la planète.
Bien entendu, c’est aussi le cas pour l’éducation, cible de l’objectif de développement durable #4 des Nations Unies. Et si, pour atteindre cet objectif, il faut jeter toutes ses forces localement, école par école, université par université et nationalement, il faut aussi travailler sur ces questions en coopération internationale.
À la Chaire, plutôt que dans des murs, nous pensons que c’est dans l’échange sans restriction des idées qu’il faut investir. Depuis que nous bâtissons ce réseau international, nous en avons d’ailleurs vu émerger de superbes chez nos partenaires, qui doivent nous inspirer : ainsi, à l’Université du Cap, un jury décerne chaque année le prix du meilleur open textbook (livre de classe ouvert) ; au Maroc, des MasterClass tournent entre toutes les Universités publiques pour former les doctorant·es à l’éducation ouverte, la science ouverte et le rôle de l’intelligence artificielle ; en Uruguay, ce sont des séminaires réguliers qui ont lieu dans la prestigieuse Universidad de la República pour monter en compétences ; au Brésil, en Espagne, ce sont des jeux sérieux qui sont développés pour aider les enseignant·es à ouvrir leurs enseignements ; en Tunisie, c’est l’évaluation ouverte qui est le point de focus ; en Nouvelle-Zélande, c’est sur le logiciel libre que portent les efforts ; en Allemagne, à Bonn, c’est une tentative originale d’utiliser la science des données, et en particulier les notebooks Python, qui est mise en place dans de très nombreuses matières, etc.
Si, comme nous à la Chaire, vous pensez qu’on ne résoudra pas les problèmes en dressant des murs, rejoignez-nous le 26 juin pour l’inauguration !
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