Dans le cadre de la Nantes Digital Week 2023, nous organisons en collaboration avec l’étincelle RH et l’École du Design, une journée dédiée à l’IA et aux femmes… alors quelles sont les thématiques abordées ?
L’Intelligence artificielle a fait les titres des journaux il y a quelques mois. Et si aujourd’hui les annonces se font moins fracassantes, on lit régulièrement les progrès spectaculaires en médecine (20 minutes, The Guardian), en agriculture (RFI) ou dans la création artistique (Arte). On note aussi que les grandes organisations internationales s’interrogent sur l’impact attendu dans tous les domaines et en particulier l’emploi (Organisation Internationale du Travail) ou l’éducation (Unesco).
Si l’IA est liée à l’informatique, le numérique ou la Tech, on voit également que la facilité apparente d’utilisation de ces technologies fait que l’IA est adoptée, utilisée et pilotée par des personnes avec un profil plus large.
Cela nous permet ainsi de poser de nouvelles questions sur le rôle des acteurs de ces technologies et en particulier des femmes dans l’IA, sur les aspects sexistes ou genrés de l’IA, sur les risques mais aussi les opportunités que ces technologies représentent pour les femmes.
Ces questions avaient déjà été abordées il y a 4 ans lors d’une journée (AI and Women Empowerment) qui avait mis en évidence que de nouveaux enjeux se développaient avec l’arrivée de l’IA (lire par exemple le rapport de l’Unesco “Je rougirais si je pouvais” encore très actuel).
L’objectif de la journée IA et les femmes est de tenter de répondre à certaines questions, mais sans doute d’en poser d’autres.
En particulier :
L’IA est-elle paternaliste ? Les IA génératives sont à même de nous proposer aujourd’hui des solutions de plus en plus holistiques. En tant qu’humains, comment y réagissons-nous ? Sommes-nous plus enclins à remettre en question ces solutions ou simplement à les accepter ? Y a-t-il un risque de dépendance ?
Si construire à partir de rien un large modèle de langage (nécessaire à une IA générative) représente un effort massif envisageable uniquement avec des moyens conséquents, l’utilisation de ces IA, l’adaptation de celles-ci à des tâches particulières ou à de nouvelles pratiques semble pouvoir se faire à l’extérieur des entreprises traditionnelles de la tech où la place des femmes a toujours été questionnée. Est-ce une opportunité pour celles-ci ?
L’IA se nourrit de données. Et ces données sont biaisées. Il est alors tentant de chercher à corriger ces biais qui ont l’avantage d’être exposés et en quelque sorte “neutralisés”. Est-ce là aussi une opportunité ? Ou ne risque-t-on pas d’introduire de nouveaux biais ?
La journée offrira la possibilité d’entendre des expert·es reconnu·es débattre de ces questions avec la salle, mais aussi de mettre en avant d’autres problématiques.
Programme :
9h : café et accueil
9h15 : Table ronde “L’IA a-t-elle un genre ?” avec Aurélie Beaupel, Rémi Ferrand et Marianne Allanic.
11h : Table ronde “Comment mettre l’IA au service de l’autonomisation des femmes ?” avec Christian Guellerin, Emmanuelle Roux et Florence Sedes.
Pause déjeuner libre
14h : Keynote “Genre, Conception et Technologie : Le pouvoir de la diversité pour un développement de l’IA inclusif” par Frédérique Krupa
Lieu :
L’École du Design (61 boulevard de la Prairie au Duc – 44200 Nantes) – Auditorium (4ème étage)
Inscription gratuite et obligatoire :
https://evento.renater.fr/survey/journee-autour-de-la-thematique-de-l-ia-de-la-femme-7ap1ln3x
Contact :
Pour plus d’informations et pour toute collaboration : melanie.paulyharquevaux@univ-nantes.fr
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