Pour découvrir 23 raisons en faveur de l’éducation ouverte, c’est par ici !

Comme nous vous en parlions dans cet article, cette année, nous avons choisi de contribuer à la semaine (OEWeek) et au mois de l’éducation ouverte avec une proposition inédite.
Avec l’aide de nos ami·es du réseau UNOE et de l’Université européenne du bien-être EUniWell, nous avons en effet souhaité explorer les arguments que nous pouvons utiliser pour convaincre les gens et les institutions d’opter pour l’éducation ouverte.

Pour ce faire, 23 personnes vivant dans 13 pays ont accepté de contribuer en écrivant un article sur l’un des arguments. Tout au long du mois de mars, nous vous ferons découvrir ces raisons en faveur de l’éducation ouverte, au travers des différents articles.

Pour chaque article, plusieurs versions linguistiques seront proposées. Une version en anglais et en, au moins, une autre langue parmi les suivantes : français, allemand, espagnol, arabe, hongrois, italien, portugais.

Cette proposition a été rendue possible grâce à un travail collaboratif. Nous remercions donc chaleureusement les auteur·es d’avoir répondu présent·es à notre invitation et d’avoir accepté de relever ce défi !

Sans plus tarder, cliquez sur les onglets ci-dessous pour découvrir les 23 raisons et contributions !

raison #1

Dans cet article, Glenda Cox aborde l’important sujet de la localisation dans le contexte de l’éducation ouverte. Ce thème prend une signification particulière lorsqu’on adopte une perspective mondiale et que l’on aborde l’éducation sous différents points de vue.

Glenda Cox travaille à l’Université du Cap, en Afrique du Sud, et est titulaire de la chaire UNESCO en Éducation Ouverte et Justice Sociale. Elle est également membre du réseau UNITWIN sur l’éducation ouverte : UNOE (2024-2028).

 

Version en anglais : https://unitwin-unoe.org/translation-and-localisation/.

Version en espagnol : https://unitwin-unoe.org/translation-and-localisation/?lang=es.

raison #2

Dans cet article, Magdalena Spaude nous livre cinq bonnes raisons pour lesquelles les REL améliorent la qualité : elles sont source d’inspiration, elles peuvent être modifiées, elles permettent le retour d’expérience, elles promeuvent la coopération et elles sont durables.

Magdalena travaille au vice-rectorat pour l’Enseignement et l’Apprentissage à l’Université de Cologne (Allemagne) en tant qu’experte en éducation ouverte et en enseignement et apprentissage numérique.

 

Version en anglais : https://euniwell-open-education.univ-nantes.fr/promote-quality/.

Version en allemand : https://euniwell-open-education.univ-nantes.fr/qualitat-fordern/?lang=de.

raison #3

Dans cet article, Sophie Depoterre et Yves Deville revisitent les mots “variété” et “richesse” pour nous convaincre que l’éducation ouverte permet justement d’atteindre cet objectif.

Sophie et Yves dirigent les programmes de REL à l’UC Louvain, en Belgique, reconnue comme l’un des sites pionniers des REL dans le monde francophone.

 

Version en anglais : https://chaireunescorelia.univ-nantes.fr/varied-knowledge/.

raison #4

Dans cet article, Belén García-Manrubia nous explique comment et pourquoi les Pratiques Éducatives Libres permettent de répondre rapidement aux défis des technologies en constante évolution. Comme Belén le dit : “C’est seulement par cette voie que nous pouvons avancer vers un système éducatif plus agile, inclusif et à l’épreuve du temps”.

Belén est professeure au Département de Didactique des Sciences Mathématiques et Sociales de la Faculté d’Éducation et directrice de la Aula Sénior à l’Université de Murcie (Espagne).

 

Version en anglais : https://euniwell-open-education.univ-nantes.fr/respond-fast-to-tech-challenges/.

Version en espagnol : https://euniwell-open-education.univ-nantes.fr/respondiendo-rapidamente-a-los-desafios-tecnologicos-del-futuro/?lang=es.

raison #5

Dans cet article, Paul Stacey parle d’autonomie. Originaire du Canada, il a joué plusieurs rôles clés dans la promotion de l’éducation ouverte au fil des années et est aujourd’hui chercheur et consultant indépendant. Le message principal de Paul pourrait être : « À une époque où la souveraineté suscite un grand intérêt, l’éducation ouverte offre un moyen d’avoir le choix et de reprendre le contrôle des ressources, des méthodes et des systèmes qui façonnent l’éducation. ».

 

Version en anglais : https://unitwin-unoe.org/encouraging-autonomy/.

Version en espagnol : https://unitwin-unoe.org/fomentar-la-autonomia/?lang=es.

raison #6

Dans cet article, Loubna Terhzaz aborde la question du jugement évaluatif. Il est devenu important avec l’avènement des IA génératives ; Loubna soutient que l’éducation ouverte offre davantage de possibilités de développer cette compétence.

Loubna Terhzaz est professeure à l’université Mohammed V de Rabat, au Maroc, qui est membre du réseau UNOE.

 

Version en anglais : https://unitwin-unoe.org/development-of-evaluative-judgment/.

Version en espagnol : https://unitwin-unoe.org/desarrollo-del-juicio-evaluativo/?lang=es.

Version en arabe : https://unitwin-unoe.org/تطوير-الحكم-التقييمي/?lang=ar.

raison #7

Dans cet article, Mitja Jermol aborde la question cruciale du vrai et du faux. Mitja est titulaire d’une chaire UNESCO en Slovénie et très impliqué dans IRCAI. Il est également le promoteur de « L’éducation ouverte pour un monde meilleur », un fantastique programme de mentorat, source d’inspiration considérable. Mitja est également un spécialiste reconnu de l’IA. Dans le billet d’aujourd’hui, il nous parle de l’urgence de traiter ces questions et nous explique comment l’éducation ouverte peut y contribuer.

 

Version en anglais : https://unitwin-unoe.org/separate-fake-from-truth/.

Version en espagnol : https://unitwin-unoe.org/separar-lo-falso-de-la-verdad-en-la-educacion/?lang=es.

raison #8

Dans cet article, Rob Farrow explore comment les questions d’équité peuvent être abordées – au moins en partie – au travers des pratiques d’éducation ouverte. « L’équité est fondamentalement une question de justice, ce qui implique de reconnaître que des étudiant·es différent·es sont confronté·es à des défis différents. »

Rob Farrow est à la fois Senior Research Fellow à l’Institute of Educational Technology de l’Open University (Royaume-Uni) et co-directeur du réseau GO-GN, le réseau d’études doctorales liées à l’éducation ouverte.

 

Version en anglais : https://euniwell-open-education.univ-nantes.fr/favour-equity/.

raison #9

Dans cet article, Marianne Dubé montre la voie à suivre pour une éducation plus durable. Elle propose quatre piliers ouverts pour cela :

  1. l’accès à des savoirs de qualité,
  2. l’utilisation des REL,
  3. une approche centrée sur les apprenant·es,
  4. la co-construction des savoirs et des compétences.

Marianne est une actrice clé enthousiaste des REL au Québec et aujourd’hui responsable de ces politiques à l’Université de Sherbrooke (Québec, Canada).

 

Version en anglais : https://chaireunescorelia.univ-nantes.fr/sustainable-education/.

raison #10

Dans cet article, Katalin Monzéger énumère un certain nombre d’avantages que les universités peuvent tirer de la création de REL.

Katalin Monzéger travaille comme conseillère en méthodologie de l’éducation au Centre pour le développement, la méthodologie et l’organisation de l’éducation de l’Université Semmelweis, à Budapest (Hongrie).

 

Version en anglais : https://euniwell-open-education.univ-nantes.fr/contribute-to-the-reputation-of-universities/.

raison #11

Dans cet article, Matthieu Cisel lie la question des REL avec les progrès de l’intelligence artificielle.

Il est Enseignant Chercheur à CY Cergy Paris Université et, après une thèse de doctorat remarquée sur les MOOCs, s’intéresse aujourd’hui aux liens entre REL et intelligence artificielle.

 

Version en anglais : https://chaireunescorelia.univ-nantes.fr/diminish-costs/.

raison #12

Dans cet article, le mot-clé est “collaboration”. La collaboration peut prendre de nombreuses formes. Dans ce cas, nous avons la chance que Darrion Letendre et Robert Lawson du NorQuest College (Canada) présentent le sujet avec une perspective très particulière.

 

Version en anglais : https://unitwin-unoe.org/incentivize-cooperation/.

Version en espagnol : https://unitwin-unoe.org/incentivar-la-colaboracion/?lang=es.

raison #13

Dans cet article, Anne-Catherine Baseilhac examine la façon dont les Pratiques Éducatives Ouvertes peuvent contribuer à la reconnaissance des enseignant·es.

Anne-Catherine dirige la Fabrique REL de Nantes Université (France), et est une promotrice et disséminatrice enthousiaste des Ressources Éducatives Libres.

  

Version en anglais : https://euniwell-open-education.univ-nantes.fr/recognize-teachers-work/.

raison #14

Dans cet article, Benedetta Calonaci explore peut-être la raison la plus fondamentale d’ouvrir l’éducation : le désir de partager des connaissances. Partager n’est jamais simple. Mais les éducateurs ouverts pensent que c’est le bon objectif.

Benedetta est bibliothécaire à l’Université de Florence (Italie).

 

Version en anglais : https://euniwell-open-education.univ-nantes.fr/sharing-knowledge/.

raison #15

Dans cet article, Pierre-Antoine Gourraud défend l’idée que l’éducation ouverte est bénéfique au service public. Il souligne également que les éducateurs ouverts acceptent de perdre le contrôle : c’est là un élément essentiel de leur succès.

Pierre-Antoine est docteur et professeur à Nantes Université. Il est responsable de la politique des données ouvertes pour la France et a lui-même dirigé le projet Makair, qui a permis le lancement d’un respirateur open source pendant la pandémie de Covid-19.

 

Version en anglais : https://chaireunescorelia.univ-nantes.fr/public-service/.

raison #16

Dans cet article, Djaine Damiati, Débora Sebriam et Isabela Campos Menezes nous offrent un aperçu historique de la pensée créative et soutiennent que l’éducation ouverte constitue un cadre idéal pour favoriser celle-ci.

Djaine Damiati, Débora Sebriam et Isabela Campos Menezes sont chercheuses à l’Université Nationale de Brasilia (Brésil). Djaine et Isabela travaillent au sein de la Chaire UNESCO en Éducation Ouverte et Technologies pour le Bien Commun, qui fait partie du réseau UNITWIN UNOE.

 

Version originale en portugais : https://chaireunescorelia.univ-nantes.fr/incentivar-pensamento-original/.

Version anglaise : https://unitwin-unoe.org/incentivize-original-thinking/.

Version espagnole : https://unitwin-unoe.org/incentivar-el-pensamiento-original/?lang=es.

raison #17

Dans cet article, Javiera Atenas réfléchit à ce que pourrait être un système éducatif durable. Cette réflexion l’amène à adopter une approche holistique et Javiera couvre ici tout le spectre de l’ouverture.

Née au Chili et ayant travaillé en Espagne et en Allemagne, Javiera est aujourd’hui maîtresse de conférences à l’Université du Suffolk (Royaume-Uni).

 

Version en anglais : https://euniwell-open-education.univ-nantes.fr/build-a-sustainable-education-system/.

Version en espagnol : https://euniwell-open-education.univ-nantes.fr/construir-un-sistema-educativo-sostenible/?lang=es.

raison #18

Dans cet article, Dorothy Laubscher explique comment les pratiques ouvertes permettent d’exercer son agentivité et affirme que cela est particulièrement important dans les pays du Sud Global.

Dorothy est titulaire de la chaire UNESCO sur l’apprentissage multimodal et les REL à l’université North-West, en Afrique du Sud.

 

Version en anglais : https://unitwin-unoe.org/deal-with-agency-issues/.

Version en espagnol : https://unitwin-unoe.org/tratar-las-cuestiones-de-agencialidad/?lang=es.

raison #19

Dans cet article, Lilia Cheniti plaide en faveur de l’évaluation ouverte. Elle a exploré diverses approches ouvertes et explique ici comment adopter une démarche ouverte pour l’évaluation.

Lilia enseigne à l’Université de Sousse, en Tunisie, et représente son université au sein du réseau UNOE.

 

Version en anglais : https://unitwin-unoe.org/assess-fairly-2/.

Version en arabe : https://unitwin-unoe.org/lang=ar.

raison #20

Dans cet article, Jacques Dang parle de la paternité et de la défense des droits légitimes de l’auteur. Reconnaître la paternité est important et les ressources éducatives libres offrent un certain nombre de caractéristiques qui le permettent.

Jacques occupe plusieurs postes dans le monde francophone en rapport avec l’éducation ouverte. Il est actuellement secrétaire général du conseil d’administration de l’Université Numérique, en France.

 

Version en anglais : https://chaireunescorelia.univ-nantes.fr/author-s-rights/.

raison #21

Dans cet article, Christian Lachapelle et Paul Lyonnaz étudient la relation entre l’ouverture et la créativité. Selon eux, “les REL, en raison de leurs qualités intrinsèques d’adaptabilité, d’ouverture à la collaboration et leur accessibilité, sont toutes désignées comme des outils permettant d’engager les personnes étudiantes dans leur apprentissage”.

Christian Lachapelle et Paul Lyonnaz travaillent dans deux « Fabriques REL », des projets au Québec et à Nantes dont l’objectif est de créer et d’aider à créer des REL. Christian travaille à l’Université de Sherbrooke (Canada) et Paul à l’Université de Nantes (France).

 

Version en anglais : https://euniwell-open-education.univ-nantes.fr/support-creativity/.

raison #22

Dans cet article, Catherine Lachaîne argumente contre l’open washing. Elle montre comment, notamment dans le contexte nord-américain, les coûts sont élevés et que seules les REL proposent un modèle véritablement gratuit.

Catherine Lachaîne est bibliothécaire à l’Université d’Ottawa, au Canada, et prépare également son doctorat.

 

Version en anglais : https://chaireunescorelia.univ-nantes.fr/commercialization/.

raison #23

Dans cet article, Jeremy Kidwell nous donne un aperçu de la manière dont l’éducation ouverte permet aux enseignant·es et aux apprenant·es de garantir un accès large et démocratique à l’apprentissage. L’éducation ouverte peut fournir une infrastructure culturelle et numérique pour ouvrir l’apprentissage universel comme un bien commun qui ne se limite pas exclusivement à celles et ceux qui ont le privilège et la richesse d’en profiter.

Jeremy se décrit comme un chercheur interdisciplinaire, formé à l’éthique et à la théologie constructive, basé à l’école de philosophie, de théologie et de religion de l’université de Birmingham (Royaume-Uni).

 

Version en anglais : https://euniwell-open-education.univ-nantes.fr/defend-freedom-in-teaching-and-learning/.

RÉCAPITULATIF

Vous trouverez ci-dessous des détails sur les 23 raisons. Pour en savoir plus et accéder aux articles dédiés, cliquez sur les onglets numérotés ci-dessus.

  • Raison #1 – permettre la localisation et la traduction
  • Raison #2 – promouvoir la qualité
  • Raison #3 – accéder à une connaissance variée
  • Raison #4 – répondre rapidement aux changements technologiques
  • Raison #5 – encourager l’autonomie
  • Raison #6 développer le jugement évaluatif
  • Raison #7 différencier le vrai du faux dans l’éducation
  • Raison #8 – favoriser l’équité
  • Raison #9 – obtenir une éducation durable
  • Raison #10 – contribuer à la réputation de l’université ou de l’école
  • Raison #11 – diminuer les coûts
  • Raison #12 – encourager la collaboration
  • Raison #13 – reconnaître le travail de l’enseignant·e
  • Raison #14 – partager des connaissances
  • Raison #15 – contribuer au service public
  • Raison #16 – développer une pensée originale
  • Raison #17 – construire un système éducatif durable
  • Raison #18 – traiter les questions d’agentivité
  • Raison #19 – évaluer équitablement
  • Raison #20 – défendre les droits d’auteur
  • Raison #21 – soutenir la créativité
  • Raison #22 – contrôler la marchandisation de l’éducation
  • Raison #23 – promouvoir la liberté dans l’enseignement et l’apprentissage

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